Encres 2000 – 2010
Cette série s’est construite sur une volonté de rupture au regard du travail précédent portant sur la figuration humaine. A la représentation du visage et du masque succède une autre perspective, un autre point de fuite qui n’est pas une dérobade mais un investissement vers une nouvelle recherche graphique. Ce travail plus allusif que démonstratif, plus énigmatique que descriptif, plus direct que calculé, développe ce même dialogue graphique entre présence et absence du trait. C’est ici l’énergie du tracé plus que l’image ou la figuration qui est mise en avant comme une provocation jubilatoire donnée à soi-même, comme une improvisation d’acteur. C’est précisément cette mise à nu du trait qui est intéressante dans sa recomposition du temps et de l’espace comme les dessins de lumière de Picasso devant l’objectif de Gjon Mili.
« La raison est régulière comme un comptable, la vie anarchiste comme un artiste»
Georges Canguilhem
Série de 300 encres.
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